Script et concours organisé par Ea !
Merci !!!!
PREMIER CHAPITRE
Lorsque j’avais six ans j’ai vu, une fois, une magnifique photographie numérique, dans un discord sur Final Fantasy XIV qui s’appelait « SeriousKeiki ». Ça représentait une patate qui avalait un bout de pain. Voilà la copie numérique de la photographie.
On disait dans ce discord : « Les patates avalent leur proie tout entière, sans la mâcher. Ensuite elles ne peuvent plus bouger et elles dorment pendant les six mois de leur digestion. De toute façon, ce ne sont pas des grosses patates pour rien. »
J’ai alors beaucoup réfléchi sur les aventures des patates et, à mon tour, j’ai réussi, avec un capteur numérique de réalité, à représenter l’une de ces patates. Mon screenshot numéro 1.
Il était comme ça :
J’ai montré mon chef-d’œuvre aux grandes frites sauvages et je leur ai demandé si mon screenshot leur faisait peur. Elles m’ont répondu : « Pourquoi une grenouille ferait-elle peur ? » Mon screenshot ne représentait pas une grenouille.
Il représentait une patate qui portait sur elle les vêtements de la grenouille qu’elle avait vaincu et mangé. Bah oui, on loot le stuff des monstres qu’on a battu. J’ai alors fait une capture numérique de la tête de la patate mangeuse de grenouille, afin que les grandes frites sauvages puissent comprendre. Elles ont toujours besoin d’explications.
Mon screenshot numéro 2 était comme ça :
Les grandes frites sauvages m’ont conseillé de laisser de côté la photographie numérique de patates mangeuses de grenouilles, portrait ou plan large, et de m’intéresser plutôt à la géographie, à l’histoire, aux matérias et au craft. C’est ainsi que j’ai abandonné, à l’âge de six ans, une magnifique carrière d’instagrameuse. J’avais été découragée par l’insuccès de mon screenshot numéro 1 et de mon screenshot numéro 2.
Les grandes frites sauvages ne comprennent jamais rien toutes seules, et c’est fatigant, pour les enfants, de toujours et toujours leur donner des explications. J’ai donc dû choisir un autre métier et j’ai appris à piloter des chocobos. J’ai volé un peu partout dans le monde. Et la géographie, c’est exact, m’a beaucoup servie. Je savais reconnaître, du premier coup d’œil, la Tempête de Limsa Lominsa.
C’est très utile, si l’on est égaré pendant la nuit. J’ai ainsi eu, au cours de ma vie, des tas de contacts avec des tas de gens sérieux. Le pvp s’était un peu développé et on se tapait souvent dessus.
J’ai beaucoup vécu chez les grandes frites sauvages. Je les ai vues de très près. Ça n’a pas trop amélioré mon opinion. Quand j’en rencontrais une qui me paraissait un peu lucide, je faisais l’expérience sur elle de mon screenshot numéro 1 que j’ai toujours conservé. Je voulais savoir si elle était vraiment compréhensive. Mais toujours elle me répondait : « C’est une grenouille. » Alors je ne lui parlais ni de patates, ni de grenouilles, ni de petits pains. Je me mettais à sa portée.
Je lui parlais de Raidshadow Legend, de NordVPN, de Game of Thrones et de salami. Et la grande frite sauvage était bien contente de connaître une miqote aussi raisonnable.
CHAPITRE II
J’ai ainsi pexé seule, sans personne avec qui parler véritablement, jusqu’à une panne dans le désert du Thanalan Oriental, il y a six ans. Quelque chose s’était cassé dans mon chocobo, il n’avait plus d’essence. Et comme je n’avais avec moi ni légumes de Gysahl, ni carottes de krakra, je me préparai à essayer de réussir, toute seule, une réparation difficile. C’était pour moi une question de vie ou de mort.
J’avais à peine de l’eau à boire pour huit weeklies two chests. Le premier soir je me suis donc endormi sur le sable à mille milles de toute terre habitée.
J’étais bien plus isolée qu’un rolliste à Brumée alors qu’il ne fait pas de ERP. Alors vous imaginez ma surprise, au lever du jour, quand une drôle de petite voix m’a réveillé.
Elle disait :
– S’il vous plaît… donnez-moi le sifflet mouton !
– Hein !
– Donne-moi le sifflet mouton…
J’ai sauté sur mes pieds comme si j’avais été frappé par la foudre de Ramuh. J’ai bien frotté mes yeux. J’ai bien regardé. Et j’ai vu un gros rat tout à fait extraordinaire qui me considérait gravement. Voilà le meilleur portrait que, plus tard, j’ai réussi à faire de lui. Mais mon screenshot, bien sûr, est beaucoup moins ravissant que le modèle.
Ce n’est pas ma faute. J’avais été découragée dans ma carrière d’instagrammeuse par les grandes patates sauvages, à l’âge de six ans, et je n’avais rien appris à capturer en photographie numérique de nouveau, sauf les portraits de patates mangeuse de grenouille ou de pain. Je regardai donc cette apparition avec des yeux tout ronds d’étonnement. N’oubliez pas que je me trouvais à mille milles de toute région habitée.
Or mon gros rat ne me semblait ni égaré, ni mort de fatigue, ni mort de faim, ni mort de soif, ni mort de peur, ni mort de secours, ni mort d’oubli de heal. Il n’avait en rien l’apparence d’un enfant perdu au milieu du désert, à mille milles de toute région habitée.
Quand je réussis enfin à parler, je lui dis :
– Mais… qu’est-ce que tu fais là ?
Et il me répéta alors, tout doucement, comme une chose très sérieuse :
– S’il vous plaît… donnez-moi le sifflet mouton…
Quand le mystère est trop impressionnant, on n’ose pas désobéir. Aussi absurde que cela me semblât à mille milles de tous les endroits habités et en danger de mort, je sortis de ma poche un sifflet à chocobo et non de mouton. Mais je me rappelai alors que j’avais surtout étudié la géographie, l’histoire, les matérias, le craft et je dis au gros rat (avec un peu de mauvaise humeur) que je ne savais pas looter de sifflet mouton.
Il me répondit : – Ça ne fait rien.
Dessinez-moi la mouture mouton alors. Comme je n’avais jamais dessiné un mouton je refis, pour lui, l’un des deux seuls dessins dont j’étais capable d’imaginer le rendu.
Celui de la patate mangeuse de grenouille. Et je fus stupéfait d’entendre le gros rat me répondre :
– Non ! Non ! Je ne veux pas d’une patate mangeuse de grenouille. Une patate c’est très dangereux, et une grenouille c’est très baveux. Chez moi c’est tout petit. J’ai besoin d’un sifflet mouton pour rentrer. Dessine-moi donc le mouton du sifflet.
Alors j’ai dessiné.
Il regarda attentivement, puis :
– Non ! Celui-là est déjà très malade. Fais-en un autre.
Je dessinai.
Mon ami sourit gentiment, avec indulgence :
– Tu vois bien… ce n’est pas un mouton, c’est un oiseau. Il fait la gueule.
Je refis donc encore mon dessin.
Mais il fut refusé, comme les précédents :
– Celui-là est trop vieux. Je veux un mouton qui vive longtemps.
Alors, faute de patience, comme j’avais hâte de commencer le concours dont les consignes tardaient à arriver, je griffonnai ce dessin-ci.
Et je lançai :
– Ça c’est la caisse. Le mouton que tu veux est dedans.
Mais je fus bien surpris de voir s’illuminer le visage de mon jeune juge :
– C’est tout à fait comme ça que je le voulais ! Crois-tu qu’il faille beaucoup de PQ à ce mouton ?
– Pourquoi ?
– Parce que chez moi c’est confiné à cause du coronavirus et c’est tout petit. Donc s’il faut lui prendre beaucoup de PQ, je ne pourrai pas garder ce mouton.
– Ça suffira sûrement. Je t’ai donné un tout petit mouton.
Il pencha la tête vers le dessin :
– Pas si petit que ça… D’ailleurs, il a la tête et les pattes qui dépassent de la boite maintenant.
Et c’est ainsi que je fis la connaissance du gros rat.
LE BUT DU JEU
-Dessiner le mouton qui était dans la boite et que le gros rat voulait ! Attention : ça peut être un mouton très spécial. Faut juste qu’il fasse un peu penser à un mouton. Ca peut être un mouton-dromadaire, un mouton-ninja, un fantomouton, etc. Bref, dessinez votre meilleur mouton et postez le ! Je ferai un cadeau au meilleur mouton !
Participations
Beaucoup de mouton ont été dessinés ! Quel est votre mouton préféré ?
Mouton Amazon de Rei
Mouton Carton de Flora
wouat-ouate de Momo
Mouton Multi-fonction d’Ektren
Le Psychomouton de Bird
MisterMouton de Marsh
Le mouton affamé de Kaguya
Le mouton dhalmel de Mido
Après des votes très serrés !(Difficile de choisir !!)
C’est le Mister Mouton qui a remporté le concours !
GG MARSH !